Carcan normand comme joug russe
Vu un type chez le vétérinaire où j'accompagnais des amis chez qui j'étais en vacances et dont le chat était patraque, un type avec son chien. L'assistante en blouse verte lui fait la leçon durant cinq minutes sur un point : le pittbull doit garder sa colerette pour ne pas gratter les points de sutures de son museau.
Trois fois, quatre fois, elle répète.
Le type, petite trentaine, en treillis, opine.
Nous le croiserons dix minutes plus tard. La colerette de son clébard à la main ...
J'ai repensé à cette anecdote reprise à trois reprises au moins par Dostoïevsky : un jour qu'il allait en ville, il croisa un moujik qui tentait de faire avancer une pauvre haridelle croulant sous le poids de sa charge. La bête, qui n'en pouvait mais, finit par s'effondrer. Et le type qui la menait de taper dessus à grand coup de knout pour qu'elle se rélève.
L'écrivain y voyait une métaphore du paysan russe, voire de l'âme slave !
Alors, quid du normand et de sa bête ?!
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