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lesyeuxsanspaupieres
Oui, bien sûr.
Bien sûr qu'un livre et un film, même s'ils racontent la même histoire, ne peuvent pas le faire de la même manière et provoquer les mêmes choses.
Toutefois, non, le cinéma n'est pas uniquement une industrie. Il y a de l'art, des jolies choses, et le cinéma par sa pluralitéimage-son-mots, peut donner autre chose, quelque chose qu'on ne trouve pas avec les livres... C'est simplement que ta sensibilité ne se prête pas au cinéma, mais 100% des films ne sont pas une barbarie industrielle.
Ataegina | 11/9/2003
Vi, j'abusai ;-)
Mais vrai le temps calibré de la "séance" bride cruellement le cinéma. Alors que la télévision, par exemple, pourrait facilement proposer des films de 6 heures ou plus, au confort de chez soi.
Enfin la différence essentielle entre les deux demeure que JE lis le livre, tandis que ON me projette un film. A l'occasion je pourrai développer une note là-dessus ;-)))))

[PS : sympa de venir ma voir alors que je ne suis plus dans les "payants"? Semblerait que mon chèque de renouvellement soit en souffrance quelque part dans l'hyperespace de la Poste ;-) En attendant quelques visites "fidèles" rassérènent ;-)]
lysp | 11/9/2003
Pas vraiment d'accord. Le récit, au cinéma, se mesure aussi entre les images... Et le metteur en scène attentif à son art est celui qui fait passer un maximum de choses entre elles. Et quand je parle de "choses", j'inclus bien sûr notre propre propension au rêve et à l'imaginaire.
R. | 11/9/2003
Oui ? C'est un vrai écart de perception. Pour moi le cinéma reste centré sur l'action et la linéarité. Le spectateur est passif, subissant le rythme (c'est le pari réussi du cinoche de Bullit à Matrix d'ailleurs). L'absence de relecture, de repentir, oblige à se tenir dans une ouverture maximale. Autant en jouer d'ailleurs. Mais je ne dénigre pas tout le cinéma, du tout ! Le dernier film que j'ai vu était superbe, "Festen".
lysp | 11/10/2003
Un film comme "Mulholland Drive", ou avant lui "Lost Highway", ne s'efforce-t-il pas de casser la linéarité admise par le commun des cinoches? Lynch, Von Trier et quelques autres interrogent le formalisme du septième art. Et plus question de se laisser imposer le ryhtme des images : un nouvel outil, le DVD, permet de relire les films à sa guise, de les feuilleter par chapitres... Ne ris pas, mais en visionnant de la sorte le Fantomas d'André Hunnebelle en DVD (avec de Funès, oui oui) sur mon ordi, j'y ai perçu quantités de choses. Et je ne mange ni ne fume rien de suspect, promis !
R. | 11/10/2003
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