La disponibilité des martyrs

Tiens, cela me fait penser qu'hier, dans la file d'attente, un couple qui a dépassé tout le monde n'arretait pas de parler de ça.
Les gens sont fous, mettent des bombes partout. Ils prenaient le métro et sentaient le danger en permanence....
Faut pas pousser mémé dans les orties tout de même.

Mais quel sadisme de pousser mémé dans les orties !!!

Moi je veux bien mourir pour quelque chose si il faut.

> SKL : je me souviens de l'époque des attentats parisiens ver 86, c'était parfois tendu dans le métro !
> At' : comme quoi par exemple (question strictement théorique ;-) ?

"Mourir pour une idée, l'idée est excellent-e, moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eu..." Désolée d'invoquer Brassens sur un sujet aussi sérieux, pas pu m'en empêcher.
Sinon, je n'ai pas une grande estime pour ce genre d'héroïsme, il n'y a guère que dans La condition Humaine que j'ai été émue par ce type de suicide au nom d'un idéal.

C'était sans admiration aucune. Un constat. Merci pour Brassens ;-)

C'est peut-être compliqué d'imaginer mourir pour une idée ici et maintenant quand on est un occidental (gavé).
Sinon personne ne parle de l'escroquerie des quelques illuminés soi disant musulmans qui envoient sans état d'âme des personnes se suicider et tuer en aveugle.
La cause?
Ah oui, la cause...

La question du "pourquoi" demeure. Ce ne sont pas des simples d'esprit qui commettent ces actes criminels, certains étant fort instruits et que l'on imagine capable de choix?

Oh pour n'importe quoi, le truc le plus anodin qui soit, si possible. Me sacrifier pour une grande chose, ce serait trop.

C'était moi, la réponse au dessus :-)

pendant que moi je me tape un Nobel d'?conomie... pouark. Bonne pioche, lorsque j'ai vu "Oulipo" au dos. Je l'ai pris!