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Cocu

Cocu ...
Trompé, baffoué, abusé, trahi ... ! Cocu. Voir aussi cocufier, tromper, mentir, etc. Pour autant que je sache, nous sommes ou avons été ou serons les acteurs actifs ou passifs de ce vaste sujet : cocus.
Les variantes sont nombreuses. De l'écart d'un soir (tout de même potentiellement mortel de nos jours) à la liaison installée, parfois secrète, parfois publique, parfois cachée dans un triangle dramatique. Enfantces illégitimes possible. Cocu par son meilleur ami, par son employé ou son patron, voire cocufié par son père (là on peut passer à la télévision) ou par son ex-petite amie.
Douleur de la révélation, cœur brisé sur une promesse que chacun a toujours sue ténue pourtant. Humiliation face à l'entourage, haine, honte, amertume : "Toi ?!"
Cocufier et le dire ou le taire ? Souvent ou parfois ? S'excuser ou se cacher ? Pardonner ou quitter ?
Milliers de pages qu'on a plaisir à lire et souffrance à vivre ou joie à connaître. Très dix-neuvième siècle en un sens. Moteur d'une littérature craignant toujours de découvrir un prolétaire dans le placard de Madame en rentrant tard le soir. Le cocu dix-neuvième est l'ordre raillé par la folie des sens. Cocu pour le cul ou pour le cœur. C'est souvent le bien qui est trahi par le goût qu'à l'autre du mal ou mâle.
Cocu méritant, cocu qui n'a que ce qu'il mérite. Vous l'aimiez telle ? telle elle est, faites-en votre réel (clin d'œil vers Clément Rosset, doux maître).
Cocu, enfin, inquiet de son bien à commencer par son corps : "Il te rend plus heureuse ?" (sous-entendu : il te fait jouir et pas moi ?)
Détail amusant : Cocu ! Le terme est uniquement masculin. La femme, elle, est trompée ;-)
lesyeuxsanspaupieres | 7/3/2004
KarmaOS