Des reproches et de la méchanceté

Et en plus il faudrait tellement être parfaits et irréprochables.

Mais c'est une "perfection" parfois totalement opposée où tel ami attend de soi tel comportement et tel autre l'inverse !!!
Le pire : la famille. Là on sait que l'on aura toujours tort ...

A mon avis cette méchanceté et ces reproches sont la conséquence d'une certaine jalousie. C'est tellement plus facile de faire des reproches aux autres que de se remettre en question soi-même.

Oups ! Profitant de cet élan de paix je mets (un peu ;-) à jour ma colonne et vous ajoute tous deux à gauche car j'ai souvent plaisir à vous lire, ici ou chez vous ;-)

Ah ben merci pour la promo.
Pour revenir à ta note, il me semble que les reproches que l'on nous faits ne sont jamais aussi forts que lorsqu'ils font écho de reproches que nous nous faisons à nous même plus ou moins consciemment.
Et dans ce cas, comme tu le soulignes, ce n'est pas les contradictions qui nous font peur, surtout lorsque le lien familial est en jeu.

Il faut peut être distinguer les reproches à valeur "positive" : les critiques qui nous font aller de l'avant parce qu'elles nous paraissent fondées, et justes par rapport à ce que nous sommes capables d'être ou de faire.
Et les reproches "négatifs", qui ne sont que des tentatives d'asservissement, voire de destruction.

Sur le coup, c'est vrai que c'est pas toujours évident de faire le distinguo.

merci pour ta note tout simplement, juste je rajoute que certains commentaires peuvent faire mal si on les prend au premier degré, mais nous avons heureusement cette possibilité de réflexion qu nous permet de relativiser...

Maintenant j'ai le sentiment que notre société voulant absolument ^tre positiviste nous ne supportons plus la critique négative. Si quelqu'un dit bleu tout le monde dit bleu donc ce sont des amis si tu dis bleu marine tu peux t'attendre à ^tre mis à l'index, si tu dis rouge mieux vaut fuir. Il est certain que je n'aime pas cette société caméléon où tout le temps tu dois ^tre d'accord avec tout le monde. Sur les blogs je préfère m^me pas en parler à part sur le tien... ;)

Bonne continuation +

2pasag n'a pas tort.
Cet espèce de politiquement correct qui nous envahit, je trouve que c'est également une culpabilisation larvée.
Non seulement nous sommes enjoints de suivre l'idée dominante, mais cela sous-entend en plus que ne pas être d'accord fait de celui qui pense autrement quelqu'un qui ne comprend rien, n'est pas au courant, n'est pas capable de réflexion, voire même refuse de se rendre à l'évidence et peut donc devenir nuisible.
Bref, sous couvert d'une tolérance bon teint, et d'un compromis censé rassembler tout le monde, on entend en fait que le seul discours dominant et une forme de ségrégation qui s'avance masquée.
Cachez ces pensées que je ne saurais voir, car je ne veux voir qu'une seule tête.

mais personne ne te dit ce que tu fais de bien ... jamais ...

> 2u : Hypothèse séduisante, les reproches seraient douloureux parce que vrais (je résume à la hache ;-) ... Eh bien je crois que je suis d'accord avec ça pour le cas général ; avec cette nuance : si j'ai tort je peux accepter les critiques, moins les reproches. Me semble-t-il.
> ludecrit (zut, toi aussi j'avais omis de te mettre "en colonne", c'est corrigé ;-) : Pour ce qui concerne les commentaires sur les blogues, ce qui me gêne est cette espèce de défoulement qu'expriment certains derrière l'anonymat du net. En plus j'en parle sans en avoir souffert car je me suis pris la tête avec deux seules personnes, Waves et Harald, et dans le premier cas ce n'était qu'un malentendu je crois et dans le second ... c'est ingérable ;-))))
Mais c'est vrai que les rages que je lis ici ou là sur les blogues me peinent pour leurs récipiendaires (si j'ose dire, lol).
Il faut avoir conscience que l'on peut blesser.
> 2pasag : Tout à fait ! Ceci confirme ce que 2u laissait entendre, en somme la différence entre la critique - subjective, assumée comme telle, défendue honnêtement - et le vil reproche... Toute la différence entre le défi au sabre et la mine anti-personnelle !!!! (euh, je pousse pas un peu là ??? ;-))))
> 2u (bis) : Zut zut zut, j'ai commencé deux ou trois notes sur le sujet et vous me prenez de court ! C'est que c'est difficile de rédiger une note politiquement correcte contre le politiquement correct !!!! ;-D
Promis, on en reparle dans les jours qui viennent !
> Vladimir (zut zut zut, toi aussi aussi aussi aussi j'avais omis de te mettre "en colonne", c'est corrigé ;-) : C'est un point important. Savoir faire du bien, dire du bien, aux gens. Savoir faire un compliment (sans obséquiosité, non, sincèrement), savoir remercier, encourager, féliciter.
Pour ça il faut être ouvert, être attentif à ce que font ou tentent les autres. Cette attention et cette aide permanente de l'autre sont - me semble-t-il - des impératifs cruciaux.

là haut sur la montagne...
merci pour l'air, bon week-end...

Lysp,

la méchanceté, c'est le besoin de susciter la réaction, c'est l'expression de la détresse.

Que d'amour parfois derrière la méchanceté!

J'ai perdu ma compagne comme ça.

Oki EStilo, il reste peut-être cette étroit chemin pour "sauver" la méchanceté en en faisant une sorte d'appel. Mais c'est une façon bien destructrice d'appeler, je le crains...

C'est là toute la misère humaine tu ne trouves pas ?

oui je suis d'accord avec toi parfois critiquer s'est mieux de reprocher.et sa fait tres mal c'est les gens sencibles..