Connexion    
lesyeuxsanspaupieres

Les poésies de Jacques Comby

lesyeuxsanspaupieres | 12 | 8/25/2004
La société moderne pousse chacun à un réalisme outrancier sous peine de tomber dans les rebuts de cette même société. Nous allons vers un monde d'hommes sans rêve ; l'homme ne fait plus que des rêves où il est plus ou moins question de pognon. Résultat : si les gens n'aiment plus la poésie qui rêve, c'est peut-être parce qu'ils ont honte dans le fond, de n'être plus eux-mêmes, de n'être plus rien que des hommes-pognon.

il est bien ton poète merci pour la découverte...
ludecrit | 8/25/2004
J'ignorais qu'on pût devenir poète.
plapla | 8/25/2004
Je cite Jacques Comby : "Le véritable poème est celui qui ne fait appel à aucune connaissance littéraire, car le poème est d'autant plus différent d'une oeuvre littéraire, que le c?ur est opposé à la raison."
Confirmation : on ne le devient pas.
Il avait des auréoles sous les bras de sa chemise blanche?
plapla | 8/25/2004
> ludecrit : les gens n'aiment plus la poésie en dépit des efforts de la RATP ? bizarre bizarre, foi de Pindare !
> plapla : on devient poète comme on devient écrivain : en étant publié. le reste n'est que ... littérature ;-)
Des auréoles sous les bars ? Oh que oui ! Mais à y réfléchir un peu, et après avoir vu la photographie de M. Jacques Comby, je me demande si c'est bien lui qui vînt déclamer chez nous ou l'un de ses fans ! Je vais aller lui poser la question in-sit(e)u ...
lesyeuxsanspaupieres | 8/25/2004
Chemise blanche, gestes éloquents... J'ai crains pendant un instant que ce soit Bernard Henry Levy.
Ouf !
2u | 8/25/2004
> 2u : Je l'ai vu aussi faire son poète, au Palis de Justice, pour la Grande leçon des avocats. Il était d'autant plus ridicules qu'un courtisan lui jetait dans les mains toutes les quinze minutes une pochette d'allumettes qu'il détruisait systématiquement en 14,9 autres minutes. Le thème poétique de cette soirée était, je crois, le procès Pétain.
lesyeuxsanspaupieres | 8/25/2004
Chacun de nous peut sûrement être poète à ses heures...

Les enfants ont un rapport très simple avec leurs poèmes : ils nous les apportent comme des offrandes, et c'est peut-être ainsi qu'il faudrait accueillir les lignes des autres, une fois devenus adultes.

(hélas, je suis loin de cet idéal et assez prompte à me moquer des vers de mirliton que je vois fleurir ici et là)
samantdi | 8/25/2004
La poésie, c'est comme le pinard : ça s'échelonne de l'ignoble au divin, du vomitif à l'exquis, avec toutes les qualités intermédiaires.

Pardon pour cet aphorisme digne d'une brève de comptoir. Euh... un dernier vers, pour la route ?

J'aime bien le mot de Desproges : "Un vin si bon... Que Dieu existe !".
brio | 8/25/2004
Y se prendrait pas un tantinet trop au sérieux ce poète ? (c'est d'ailleurs bien souvent le mal des "artistes" en manque de talent, non ?) En tout cas j'ai bien rigolé. Merci Lysp :).
:: Anna :: | 8/25/2004
Comme quoi, "Il ne faut pas poéter plus haut que son cul" ;-))))
lesyeuxsanspaupieres | 8/25/2004
Ah tiens, une idée de post ancienne ressurgit ici. Merci Lysp ! Mais du coup, je la ressortirai...
R. | 8/25/2004
> R. : On attend avec impatience alors ;-)
Les rimes riches ... ?
lesyeuxsanspaupieres | 8/26/2004
Connectez-vous pour commenter.
KarmaOS