Du neuf

J'ai souvent pensé comme toi, la nouveauté, dans l'art... Il y a de belles choses, tout de même. Je me souviens d'avoir été extrêmement perturbée, dans un musée d'art moderne, par un film de peut-être une minute, d'un grand verre sur une table grise, qui se remplit de lait, qui déborde et déborde et débord. La simplicité. Belle. Parfois.
Mais aussi, aussi, il y a la nouveauté pour la nouveauté, l'art comme une forme de capitalisme, au même visage que notre société de consommation, et ça, c'est triste.
Mais j'aime le théâtre pluridisciplinaire, quand même, surtout. Pourvoir voir, écouter, lire, entendre, tout ça en même temps, être au théâtre, au cinéma, au cirque, à l'opéra... C'est beau, quand c'est bien fait, c'est tout frais, tout neuf ; et très bien vu, tout le temps, même quand c'est mal fait... C'est la vie.

Très juste "Ataegina" (quel nom? neuf ! ;-), j'aime aussi la nouveauté et les surprises, la création bien entendu. Mais c'est le principe de faire du "jamais-vu" pour faire du "jamais-vu" qui me semble bécassin.
Quant au théâtre je crois que c'est encore autre chose? dont je parlerai volontiers à l'occasion d'une autre notules car j'adore le théâtre !

pendant que moi je me tape un Nobel d'?conomie... pouark. Bonne pioche, lorsque j'ai vu "Oulipo" au dos. Je l'ai pris!