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lesyeuxsanspaupieres

Godasses...

lesyeuxsanspaupieres | 15 | 11/24/2004
il était une fois une jolie paire de stan smith blanches de chez adadas. Comme elles étaient fines au pied de la jeune étudiante en biologie, comme elles allaient bien avec ses petites jupettes et ses pantalons courts. Seulement voilà, un jour l'étudiante décida de partir vers un pays lointain, la grèce, pour aider à sauver des arbres... Les stan smith n'étaient pas contentes du tout, à ça non! Déjà, elles ne comprenaient pas qu'on veuillent sauver des arbres, ces grands trucs verts qui ne battent jamais la semelle, mais en plus, que de poussière et de crasse dans les rues d'Athènes, et que de cendres sur les vallons meurtris des forêts. Ah, qu'ils était loin des jolis pavés bien propres de la ville rose.
Ainsi les semaines passèrent et malgré tout, les deux commères s'habituèrent petit à petit aux particules de grisâtres collées à leur beau cuir blanc et finirent même par apprécier le beau soleil hellénique et ces longs mois sans sentir la moindre goutte de pluie.
Mais une nuit, alors qu'elles dormaient aux pieds du lit de l'étudiante dans un vieux dortoir millitaire desaffecté, des petites bêtes grises s'approchèrent en les reniflant. D'abord méfiantes, les lacets aux aguets, les tennis ne bronchèrent pas. Mais tou à coup, les bestioles leur sautèrent dessus en montrant des dents énormes telles des lames de rasoir géantes, étincelantes dans la nuit noire. Les stan smith hurlèrent "au secours", "à l'aide", mais l'étudiante dormait si profondément. Personne ne vint à leur secours...
Le lendemain..HORREUR! Les yeux de l'étudiante, encore empétrée dans la moiteur du lit, se posèrent sur un champ de bataille parsemé de miettes de cuir maché. Le bout des petites chaussures avait été sauvagement déchiqueté.
MORALITE: si les rats vous empêchent de dormir, buvez de l'ouzo, mais pas trop quand même.
pimpeleu | 11/24/2004
Moi, je suis une folle de pompes?
Je pourrais en acheter 1 par jour si je m?écoutais. Mais je ne m'écoute pas (toujours).

Quand j?étais étudiante, venant des Îles, ma mère m?avait gentiment acheté une jolie paire de derbys rouges à grosses semelles, pas du tout féminin, achetés pas cher à André, un peu des Paraboots du pauvre, accessoires indispensables pour affronter le rude hiver du Nord.
Je vouais à cette paire de chaussures rouges une espèce d?adoration ridicule, mais j?avais une bonne, une excellente raison?
Avant, lorsque j?habitais dans l?Hexagone, ma mère m?avait acheté une paire de derbys verts -- les mêmes, mais une ou deux pointures en-dessous. Je les aimais tellement que je les portais presque touts les jours, allant même jusqu?à assortir mes tenues à ces chaussures. C?étaient mes pantoufles de verre de Cendrillon, mes souliers de rubis de Dorothy dans le Magicien d?Oz. Ma mère avait bien compris mon attachement à ces chaussures, mais agacée qu?on puisse croire que je n?avais que cela à me mettre aux pieds, elle me promît de m?en acheter d?autres, des rouges cette fois.
Moi qui ai toujours eu de grands pieds, des pieds qui me complexeront je crois toute ma vie pour de multiples raisons, j?ai connu tôt les affres par lesquels passent les femmes : je portais des chaussures trop petites pour moi, par coquetterie, certes, mais aussi par ce que je ne voulais pas désespérer mes parents lassés de courir tous les magasins pour trouver chaussure à mon pied, eux qui ne voulaient pas acheter des bottines de Lolita/petite dame à leur petite fille de 6 ans -- à l?époque, le marché des ados était encore une source de revenus inexploitée, aussi devait-on se chausser soit comme un enfant (Kickers, souliers anglais à boucles, baskets en plastique, bottes de pluie vertes) , soit comme un adulte (mocassins à pompons, escarpins, bottines/boots, espadrilles, sandalettes de cuir blanc à brides), soit comme un vieux (baskets compensées, vieux mocassins à pompons lépreux, charentaises de ville difformes). Mes pieds enflaient, mes orteils hurlaient de douleur dans les chaussures trop petites que je portais si souvent mais je tenais bon, pour faire mentir les âmes mauvaises qui affirmaient que seules les boîtes à chaussures allaient finir par me seoir un jour. Aussi la plupart du temps, endurais-je en silence.
Mais ces chaussures, ces derbys étaient le paradis pour mes grands petons, le panard ! Et puis, c?était très à la mode d?en porter, et les pieds de tout le monde paraissaient plus grands de deux pointures au moins. Je n?étais plus seule !
Malheureusement, peu de temps après la promesse de ma mère, nous sommes partis là-bas dans le pays que mes parents appelaient leur et qui deviendrait aussi le mien avec le temps : la Guadeloupe.
Dès lors, plus besoin de ces godillots qui n?auraient rien fait de mieux que de m?échauffer la plante et la faire transpirer? Mais je les portais quand même, en en prenant un soin extrême.
Mes espoirs de revoir un jour des derbys à mes pieds se sont totalement évanouis quand, ayant gagné deux bonnes pointures, je ne pouvais plus les porter à moins de vouloir en faire des sandales ouvertes sur le devant. Ma mère, dans un élan de bonté a fait don de ma paire adorée à des enfants nécessiteux avec d?autres pièces de ma garde-robe auxquelles je tenais plus que ma vie. J?ai mis du temps, beaucoup de temps à m?en remettre?
Donc, bizarrement, près de 10 ans après, ces derbys rouges étaient le symbole d?une victoire, d?une promesse tenue (même si ma mère ne s?en souvenait pas vraiment, ou alors, feignait-elle cet oubli ?).

J?ai porté cette nouvelle paire pendant des années, elle me suivait dans mes heures de travail associatif, dans mes sorties en ville par mauvais temps, dans mes escapades en campagne, dans mes recherches de l?homme idéal?(je viens de comprendre, en écrivant ces derniers mots, pourquoi cela m?a pris autant de temps).
Elles ont connu la boue, la peinture acrylique, la grêle, la neige, la gouache et les solvants pour ne citer que ceux-là.

Elles gardaient le souvenir de tant de moments de ma vie estudiantine que je pensais ne plus jamais m?en séparer?
L?autre jour, en parcourant l?historique de mes premières conversations avec mon chéri, via une messagerie instantanée, je me suis rendu compte que je les avais citées très tôt dans ce début de relation?
Mais j?ai arrêté de les porter progressivement, lassée de leur (absence de) style, de leur lourdeur, de ce je ne sais quoi qui m?agaçait un peu. Je les avais consommées ces chaussures et malgré leur état tout à fait convenable, elle me semblaient usées jusqu?à la corde.
J?avais pris ma revanche.
Récemment donc, je me suis demandée où j?avais bien pu les ranger et la réponse ne venait pas?
Je me rappelle les avoir nettoyées du mieux que je pouvais pour effacer toute trace de peinture sur les semelles, mais après, c?est le black-out?

A la réflexion, je crois que, prise dans un élan de générosité, je les ai jetées dans une des bornes de récupération des vêtements pour des gens qui en auraient beaucoup plus besoin que moi, ainsi, je gardais en mémoire les souvenirs qui y étaient attachés pour me tenir chaud au c?ur et quelqu?un d?autre pourrait les porter pour se tenir chaud aux pieds.
Jazz | 11/24/2004
Quand j'ai eut ma licence avec mention ma mére a voulu me faire un cadeau. J'étais alors dans ma période goth a fond. Mais attention pas goth dentelle ou medieval non goth indus c'est toute la différence. C'est plus vinyl, domina, fetiche. A cette époque je rêvais donc de Magic Shoes en vinyl noir montante au genoux avec 36 boucles et des talons de 15 cm. Des pompes tu les mets personne t'emmerde mais tout le monde te regarde. J'ai réussi a ce qu'elle m'en fasse cadeau. Avec j'ai fait les 400 coups, je les portais des nuits entiéres quand je servais au bar dans les soirée Death Silence ( toute un programme) , et j'ai dancé sur scéne avec un groupe , Suicide Commando, en les portant. Aujourd'hui, je ne suis plus goth mais j'ai toujours les chaussures et il m'arrive de les mettre pour sortir. Je crois que je les garderai toujours. C'est un souvenir d'une époque et nom d'une pipe je les trouve toujours aussi jolies même si je fais presque 2 m quand je les mets ( je mesure 1m82 sans magic shoes).
Tiger | 11/24/2004
Génial !!! Encore, encore !!!!! ; -)))
lesyeuxsanspaupieres | 11/24/2004
Des bottes...j'en ai des dizaines,presque toutes avec hauts talons (moyenne: 7 cm de hauteur),certaines ne me permettent pas de marcher ;) mais,en général,je ne les porte pas pour cela....je suis "un peu" fétichiste...je l'avoue! Mais j'ai une véritable passion pour les chaussures,depuis l'enfance!Il m'arrive d'acheter des chaussures ou bottes et me rendre compte que je n'ai rien pour "aller avec"!Ma mère devait parfois me priver de dessert car je voulais me coucher en portant mes nouvelles chaussures!Je me souviens d'une paire de bottes (genre cavalier,en cuir brun,elles étaient hors de prix) offertes par ma grand-mère,j'avais 7 ou 8 ans...je me revois,marchant dans le salon,faisant claquer mes talons et rêvant de dominer ceux qui m'entourent (rien de sexuel à l'époque)...je crois que mon plaisir de marcher en écoutant mes talons claquer vient de là....
J'aime marcher,lentement,en aguichant mon partenaire et en le touchant du bout de ma botte......la suite est un peu hot,je vais m'autocensurer :)
la gourmande | 11/24/2004
Je me rappelle vaguement d'une histoire de deux chaussures amoureuses qui étaient toutes malheureuses le jour où on les a achetées, car elles faisaient que se croiser toute la journée, alors elles faisaient des croche-pattes au monsieur pour se faire des bisous et il finit par les jeter parce qu'il en a marre de se casser la gueule.

je sais pas du tout pourquoi ça sort de mon cerveau là, ça fait bien 20 ans, cette petite histoire. Je crois que le chaussure s'appelait Nicolas. Mais peut-être que je confonds juste avec le Petit Nicolas de cette même époque.

Les gamins lisent-ils encore Le Petit Nicolas, aujourd'hui?

M'dame Jo divague (vague) parce qu'elle est fatiguée. Sorry.

Dodo. :-)
M'dame Jo | 11/24/2004
J'avais 11 ans, une paire de claquettes aux pieds. C'était sous le soleil Tunisien. J'étais avec mon oncle et son fils. On traversait la chaussée d'un grand pont. Les voitures étaient arrêtées aux deux extrêmités du dit pont. On était à peu près au milieu de la chaussée.

Toutes les voitures démarrèrent en même temps. Pris de panique je lâchait la main de mon oncle...et réculait...sans regarder...et là un gros blanc...tout ce dont je me souviens c'est d'avoir attéri, le cul par terre sur le trottoir.

Une voiture m'avait renversé. Je n'avais que des égratinures...
Et plus qu'une claquette, l'autre avait volé par dessus le pont !
Tokki | 11/24/2004
J'ai porté pendant près de deux ans des reboks classiques, noires... Sobres et simples comme mon style à l'époque.
Et puis je suis allée à un concert avec, en 2003 (Rammstein, aux eurokeennes de Belfort). Le debut du concert se passe très bien, Travis, Muse et autre groupes défilent devant nous... Mais c'est vers le milieu de la préstation de Muse que l'ambiance a completement changée. La foule était violente et agressive, tenir debout sans éborgner les autres était peu faisable, tout le monde paniquait... bref le genre de situation où si tu tombes, tu ne te relèves jamais...
On décide donc de se faire évacuer en slam pour respirer plus loin, sachant que c'était un festival en plein air. On interpelle donc les gars de la sécurité déjà bien affairés à évacuer les évanouis et autres victimes de malaises.
Ils nous tendent donc les bras (on était au 3eme rang environ), et les bonnes âmes soucieuses nous aidèrent à nous soulever et nous portèrent jusqu'à la sécurité. Problème numéro1: mes chaussures mal lacées me font défaut. Je serre les doigts de pieds au maximum pour les retenir mais trop tard, à peine souelvée du sol, je sens que ma chaussure droite n'a pas suivi et est restée par terre, dans la foule.... Deuxième problème: mes jambes sont bloquées dans les barrières et le gars de la sécurité continue de tirer sur mes bras pour me ramener à lui. Je me fais ecarteler pendant que mon jean commence méchament à descendre de mes hanches et mon haut à quitté mon ventre...
Finalement, après coup, c'était marrant... On a passé le reste du concert au fond, prêts à s'eclipser en cas de problème, j'ai sauter partout pendant 1h sur mon seul pied chaussé, et suis rentrée à cloche pied aidée de mon ex pour claudiquer jusqu'à sa voiture, quelques kilomètres plus loin...
Après le concert, sur un chat à ce sujet, j'ai appris que quelqu'un du premier rang avait brandi une chaussure noire pendant la prestation de rammstein... En tant que fan incontestable de ce groupe, ça m'a fait un peu mal au derrière d'apprendre que ma chaussure droite a pu mieux en profiter que moi....
Islenska | 11/24/2004
Je suis pauvre, les poux me manquent... mes gaodasses me ressemblent, elles sont à mo image... c à dire sans richesse et reliure... pauvre et fade...
Un jour, j'ai perdu la semelle de mes chaussure das un magasin, une personne a marché dessus et elle c défaite... J'ai tenu 6 mois sans en racheter...sublime...
J'arrive pas à aller acheter des godasses, je trouve ça idiot...
Ca coute cher et ça sert à rien...
voilà, je suis bête...
Je me tais...
hip hop | 11/25/2004
L'année dernière, en voyage au Vietnam avec D. et une paire de Birkenstock : Hanoï-Ho-Chi-Minh Ville en 17 jours (allez-y c'est magnifique...) A Nha Trang, nous avons visité un temple... Comme tout le monde, j'ai laissé mes chaussures à l'entrée... Quand nous ressortons, je ne retrouve plus mes birk.. je vais devoir rentrer pieds nus à l'hôtel, snif, je suis désespérée. Lorsque, dans un coin du vaste hall, je remarque une jeune Vietnamienne chaussée avec, ses pieds dans des socquettes blanches, l'air ravi et concentré. Je fais quelques pas vers elle, elle me voit et dans un grand éclat de rire, me dit quelque chose en vietnamien que je ne comprend pas, s'avance vers moi, se déchausse et me tend mes chaussures.
(Copié-collé de ma note du mardi 3 Aout 2004)
Sissi | 11/25/2004
Des chaussures j'en ai 1 bonne vingtaines presque que modèles de sport pour compassé le fait que mes parent m'on obligés à porter pendants des années uniquement des sandales en plastique depuis notre départ de Frances pour Tahiti jusqu'à mes 18 ans et mon retour en métropole en Frances il m?obligé à les portés uniquement en été, la bas je n?avais plus que ça comme chaussures.


quicou | 3/1/2005
j ai 24ans et je porte toujours mes sandales avec des socquettes blanches, n'en déplaise à celles qui trouvent queça fait ringard !!! personnellement j adore. Depuis toute petite jusque vers l'âge de 18 ans , ma mère m 'a obligée à mettre des socquettes blanches, soit avec les pantacourts, soit avec mes jupes. Je dois avouer que je n'aimais pas trop mais je n'avais pas le choix.
Aujourd hui, c est moi qui les met sans qu on m y oblige. Non seulement je trouve ça joli, mais je vous conseille d éssayer ! le confort dans des sandales est divin, même s il fait très chaud. Pas de transpiration et pas de sandale qui vous cisaillent les pieds. Et il faut bien l 'avouer, les socquettes blanches restent indémodables.
bises
elodie | 4/10/2005
Quand j'étais jeune ma mère nous obligé mes frères et moi à porté des sandales en été à l?epque je n?aimé pas cela mais en vieillissant je trouve qu?elle avait raison donc maintenant c?est mois qui oblige mon fils de 15 ans et ma fille de 17 à porter des sandales en été
marie | 4/17/2005
ben moi jusqu à 14ans ma mère m'a obligé à mettre des chaussettes blanches de filles avec des bermudas et des sandales. Je ne sais pas si ça en interesse certains ou certaines mais moi, je peux vous garantir que je garde un très bon souvenir de soumission et d humiliation dans cette tenue.
à bientôt


cricri | 1/31/2006
Moi mes parents mon obligé à porter des sandales nu pieds avec des bermudas à pinces des les premiers chaleurs du printemps jusqu'a la fin septembre octobre cela jusqu'en classe de premiere et je n'en garde pas de bons souvenir
| 5/16/2006
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