Gentil petit dauphin ...

tu n'as pas mis de virgule à tes tags

voi, là, mer, ci, a, cre, ru, ne

(jecroisquejaidumalmymettreauxtags...)

C'est aussi triste qu'un oiseau mazouté sur un plage.

C'est triste et terrible. Le smiley n'est pas de l'esbrouffe, j'ai vraiment envie de pleurer à voir cette image...

Oui, ce n'est pas le genre de truc que l'on cherche en se promenant, tendre auprès de sa tendre, le long d'une grève douce. Et psui c'est là et ça éclate aux yeux dans le fourmillement de puces de mer et une odeur rance et ça dit bien le réel je crois hélas ...

Donner la vie, c'est donner la mort. Nous, Humains, avons un peu trop tendance à l'oublier.
Pourquoi cela ne nous gêne pas de buter de moustiques par brassées de 20 au soir d'été ? C'est pourtant tout autant inutile que la mort de ce dauphin, qui ne servira à personne.

Heureusement, il nous reste un prédateur. Nous même. J'ai parfois des flashes ; le problème de l'humanité, c'est l'homme. C'est comme avoir une fourmilière dans un potager. Une fourmi, c'est petit. C'est con, aussi. Huit fourmilières de 5000 fourmis, c'est trop. Ca laboure à notre place, ça détruit la future récolte. Et ça pique quand on marche pieds nus entre les rangs de tomates. Rasons des civilisations entières. Mais alors... de préférence les plus riches.
Flûte, c'est nous,ça...

> Ernest : Si tu veux, ç'avait un aspect frappant dans une promenade sentimentale. Bien sûr que la mort est part de nous-mêmes, mais ce rappel n'est jamais agréable, surtout quand il se double d'une angoisse écologique planétaire ...
PS : Je tue pas les moustiques, je les éloigne.

là tu trouves, lesyeuxsanspaupieres:
http://favofleur.karmaos.com/post/51

c'est tout ce que j'ai pu faire, et là je vais partir jusqu'à lundi
alors bon WE

j'ai vu le dauphin, j'en ai vu des vrais comme ça sur les plages des landes! tristesse!

lysp: si ce n'étais que la fin d'un cycle... Je ne parviens pas à me résoudre à la fatalité. Et si l'homme disparaissait... nous explique Alan Weisman. La civilitation humaine est bien fragile, par rapport à tout ce que la nature peut construire. C'est comme si on se disait : jusqu'ici, ça tient. Jusqu'ici, ça va. 95% du biotope a disparu (principalement par le biais de l'agriculture) mais jusqu'ici ça tient...
Jusqu'au jour où ça cassera.

L'avenir de l'Homme est bien sûr relié à l'avenir de son environnement... mais même en supposant que l'environnement tienne, son avenir est lui même fragile. La civilisation actuelle tient sur deux ressources : Pétrole (chimie et énergie) et électricité. Quel avenir pour l'Homme dans les 100 prochaines années ?
Les problèmes de société, environnementaux me semblent bien loin de cette simple évidence, qui n'en est une qu'aux yeux de quelques uns... nous sommes en voie de disparition.

Moi j'crois pas à la vie j'suis déjà mort de tout !!

emprisonner tous les pêcheurs - interdire à jamais la navigation à moteur, seulement à voile...nous sommes tous des juifs-dauphins...

auteurs 2
mais qui est le second lysp ?

> fleurdatlas : Merci pour ta page de tutorat, elle fera le bonheur de mon week-end ;-))
> ernest : "Jusqu'ici ça tient", c'est exactement ce que je voudrais comprendre mieux. Le sentiment que l'essentiel de notre activité humaine aujourd'hui consiste à mettre en œuvre des ... des contreforts pour empêcher notre monde de s'écrouler par notre faute ...
> 2pasag : Mort de rire aussi ou surtout j'espère ! :-)))
> favret : Ah, le bruit des drisses contre le mât ...
> 2pasag : Euh, le LYSP que je fus chez Ublog je crois, c'est le contrecoup de l'import de toutes les archives.

L'essentiel de notre activité ? Hum. D'une partie des gens seulement. L'autre partie s'en cogne royalement et profite de ces contreforts pour monter encore plus haut la pression... à son profit.