Combien d'amis avez-vous ? (Et pour combien de temps ?)

et oui la solitude, on y accédera tous un jour où l'autre! personnellement, je n'ai toujours pas trouvé de raison à la vie d'être. d'ailleurs, je cherche mais pas! je vis, c'est tout ce que je peux faire

je ne cherche même pas

Les amis se récoltent mais ne se sèment pas.
Pourquoi cette normalité?

j'ai pas trop compris ton histoire de A blanc I noir, ... c un jeu? lol! enfin voilà pas graf

B.G, à mon avis c'est l'alchimie du verbe ;))

bah coeur exsangue, précise : Rimbaud. Parce que si on sait que A blanc, on sait Alchimie du Verbe.

lol déso lyps je voulais pas squatter tes commentaires! faudra que tu m'expliques! supprimes ce que tu veux :)

Moi j'en ai deux. Un pour me faire rire de temps en temps. L'autre, beaucoup plus jeune, pour se charger de mes obsèques.

> beautiful garbage : Comme le disent nos chti collègues, c'est juste une référence à un poème assez important de Arthur Rimbaud (lien dans ma signature). Tu parlais de ton pseudo et du jeu de lettres qu'il comporte, alors ça m'a fait penser à Rimbaud, voilà tout ;-)
C'est toujours sympa de cacher - ou d'imaginer - des morceaux de sens dans des choses simples : un nom, un motif, des choses quoi...

> R. : Et le deuxième, le plus jeune, j'espère qu'il n'a pas que toi comme ami ??? Sinon bonjour l'ambiance après tes obsèques :-/ (que nous souhaitons tous les plus tardives possible, bien entendu)

Oh, avec ou sans moi, ça ne lui changera pas grand'chose. Je ne suis pas un très bon ami. Un peu infidèle à ce qui paraît (je ne m'en rends même pas compte). Je souffre en fait d'un grave problème de physionomie. Mes amis habitent loin, on ne se voit pas tous les jours et lorsqu'on se retrouve, je mets du temps à les, euh, remettre...

j'ai 17 ans, 1 ami, 1scooter, 10 doigts, et 1 brosse à dent :)

c'est dur de dire les choses sur le net, ou sinon il faut bien réfléchir à ce que l'on va dire...

et c dur d'être marrant, ah làlà je ne suis qu'un asociable de plus que ce monde capitaliste produit par million.

tout est trop dur... :p

> R. : Quand on habite trop loin nos amitiés virent "amiscams"?
> 010 : Mais non 011, faut se motiver, c'est tout ;-)))

ah bon! j'étais pas au courrant de ca tiens! mais ok je veux bien être comparé à rimbaud! par contre, y a pas moyen pour verlaine, je peux pas l'aimer! lol ;).. oui c cool les doubles sens! bonne soirée! à plus

sur mon blog, le troisième c'est celui dans l'ordre présenté ou chronologique ?

Lysp...... p'tites chatouilles sous les pieds pour te redonner le sourire, ça marche ? ;))

ya po moyen ksa spass com sa!!!!!!!!!! :(

non c pas tjrs comme ça...

> Dorian: le bateau-crayon ;)
> Coeur Exsangue : bien joué, merci, sourire énorme ;-))))))
> Zérém : Pourtant?
> IDO : Les seins avec le temps s'aplatissent et rejoignent lentement les ventres qui s'avachissent?

bon, eh, moi je te trouve un peu sombre, quand-même. c'est pas trop l'exemple des gens que j'ai autour de moi (24 ans). la solitude, ça dépend un peu du type de vie qu'on mène, c'est pas une fatalité.

Lysp c clair mais les sentiments demeurent si l'on s'accepte et qu'on les fait vivre...

Un gramme d'idéal, mais sans plus...à moins de s'enfermer dans l'éther des pseudos sentiments sublimés...
En l'occurence, le point de vue n'est pas le même.
Je pense pas vraiment qu'il s'agit de solitude.
mais d'une réflexion (on a bien dit réflexion...hein, jeune emporté...certes, ça paraît un peu froid, voire dur, mais si on veut réfléchir, faut avoir un peu de recul, que diable) sur qu'est-ce que c'est que de devenir adulte...et quelles sont les incidents sur nos nombreux et successifs cercles de sociabilité...
Je pense que je suis dans un des stades décrits...c'est loin d'être inéluctable, du style, tout le monde passera par là...mais c'est une tendance..je dirais...qu'on retrouve quand on observe un peu autour de soi.
Je me rappelle d'une discussion avec mon medecin (ma, pour tout dire) qui se plaignait à 40 berges divorcée, de ne pouvoir réussir à rencontrer des nouuvelles personnes...certes, le métier ouvrait la possibilité à de nombreux contacts, mais serment d'hypocrate oblige ou que sais-je, elle concluait que les professions libérales n'étaient pas celles où on pouvait le plus facilement rencontrer des gens...
Car, faut-il le rappeler le travail, à partir d'un certain âge c'est le premier lieu de sociabilité...celui où l'on rencontre son amant(e)..par exemple.
En tous cas, c'est marrant, c'est le genre de réflexion que je me faisais...sur le boulôt...sur ce qu'implique de grandir...de prendre le costard..de se déterminer pour un boulôt...de prendre femme...ouh, le cocooning du couple...où l'on se renferme sur soi-même..ça c'est un des aspects déterminants du phénomène que tu décris je pense...
M'enfin...on verra bien...et puis, y a une certaine latitude d'action quand même par rapport à tout ça.
Au plaisir.

Donc si je suis ton raisonnement, je suis à l'article de la mort arf

Il y a en chaque homme une trouble désespérance à l'idée que la brièveté de son passage sur terre ne lui permettra pas d'embrasser tous ses semblables et particulièrement Mme Lemercier Yvette, du Vésinet, qui ne sort jamais sans son berger allemand, cette conne. C'est un crève-c?ur que de ne pouvoir aimer tous les hommes. A y bien réfléchir, on peut diviser l'humanité en quatre grandes catégories qu'on a plus ou moins le temps d'aimer. Les amis. Les copains. Les relations. Les gens qu'on connaît pas.

Les amis se comptent sur les doigts de la main du baron Empain, voire de Django Reinhardt, pour les plus misanthropes. Ils sont extrêmement rares et précieux. On peut faire du vélo avec eux sans parler pendant que le soir tombe négligemment sur les champs de blé, et on n'a même pas mal dans les jambes dans les côtes. (...)

Les copains se comptent sur les doigts de la déesse Vishnou qui pouvait faire le vaiselle en applaudissant le crépuscule. Ils déçoivent peu car on en attend moins, mais c'est quand même important qu'ils pensent au saucisson quand le temps se remet aux déjeuners sur l'herbe (...)

Les relations se comptent sur les doigts des c?urs de 'armée rouge. Mais on sera bien venu de n'entretenir que les bonnes, celles sur lesquelles on peut s'appuyer sans risquer de tomber par terre. Quand on n'a pas de glaïeuls, certaines relations peuvent faire très joli dans les soirées mondaines, à conditions qu'elles soient célèbres ou stigmatisées de la légion d'honneur. Il suffit alors de les appeler coco et de les embrasser gaiement, comme si on les aimait, et comme cela se fait dans mon milieu. (...)

Pierre Desproges (Chroniques de la haine ordinaire)

Voilà une lecture qui fait du bien !
C'était vraiment un régal et je regrette de n'avoir pas eu l'occasion de le voir :-((

J'ai une amie.
Faut pas demander quand je serai vieille...

> At' et K.I.T.T., vous devriez vous parler ;)

lysp j'avais déjà pas le moral en ce samedi plus vieux, là je suis assomé, j'viendrais plus te lire dans que j'aurais pas retrouver le plaisir du sourire.. lol

2pasag? à me relire, va falloir que j'ouvre deux nouvelles catégories je crois : "iciquandçava" et "làquandçavamoins" ?
C'est que j'ai des baisses de moral et là, le blogue paye ! :-/