je pense que l'art n'exulte que dans la souffrance, quand tout va bien en général l'on n'a pas grand chose à dire en tous les cas j'aime ce texte
ludecrit
| 4/28/2004
Le tuberculose ne touchait pas que les pauvres. Elle touchait tout le monde. C'est pourquoi elle est si présente dans la littérature, dans la musique (la traviata par exemple). C'était un fait de société ârtagé par tous. Il n'y avait rien de plus égalitaire que la tuberculose. Enfin, dans le fait de la chopper, pour les soins, ce n'était pas le cas. Il n'y avait guère de désargenté dans les sanatorium au 19e siècle. Autre chose, cette maladie, qui étiolait les forces à un certain moment, donnait à d'autre une énergie incroyable, décuplée. Elle aiguisait les sens. Elle donnait la fièvre, dans tous les sens du mot. Certains médecins ont même remarqué qu'elle donnait un apétit sexuel aprticulièrement vorace. Elle a donc très bien pu alimenté l'énergie créatrice. Mais l'art est dans les gens, pas dans la maladie. L'énorme majorité des gens n'étaient guère artiste.
racontards
| 4/28/2004
Petite madeleine de reflexion ce texte.. Pourtant tous les artistes ne sont pas malades physiquement Monet, Picasso, Mozart.. A moins que ce soit le lot des écrivains comme Proust.
Je ne sais pas si tous les artistes sont mélancolique, par contre voulant vivre de leur oeuvre, ils vivent souvent dans la pauvreté, ce qui conduit à une faiblesse de l'organisme. Leur art en a t'il été plus fort... Je n'ai pas le sentiment que Monet à la fin de sa vie son art se soit dégradé. Victor Hugo, Picasso... J'ai le sentiment qu'en bonne santée ou pas Proust se serait retiré pour écrire. J'y ressens plus une notion de caractère introverti que l'effet de la maladie, maintenant il est possible qu'elle ait accentué ce besoin de retrait sans en ^tre la cause.
2pasag
| 4/28/2004
Pour compléter la réponse de Racontards, il m'a souvent semblé que différentes maladies infectieuses comme la tuberculose étaient une licence littéraire pour cacher un autre mal : la chtouille ! Dans le même registre, d'aucuns se plaisent à penser que la peste de Saint Louis aurait été une bête syphillis... et que les croisades menées par Louis IX auraient eu pour but principal d'échapper à sa mère tyrannique et de pouvoir mener en toute quiétude une vie sexuelle débridée... ce qui est moins Saint. Mais je peux me tromper : faut que j'arrête d'apprendre l'histoire en lisant San Antonio ;o)
brio
| 4/28/2004
Allez, on en rajoute un coup:
"Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours !"
Lamartine dans le lac...en l'honneur de sa petite poitrinaire préféré Julie Charles.
En même qui d'autre qu'un bon vieux romantique de derrière les fagots pouvait-on citer lorsqu'on dit qu'il faut souffrir, pour tenter d'atteindre les océans éthérés de l'inspiration artistique... Y a quand même un brin de mise en scêne dans tout ça..non?
Brain trust.
| 4/28/2004
Je suis un tuberculeus du coeur...
la Bostella, dansons là !!!
| 4/29/2004
ce roman de Pa Kin "Nuit glacée" raconte comment Shüenn meurt de la tuberculose et quand vous lisez puis vous comprennez pourquoi il faut mémoriser son nom.........
Shüenn
| 4/30/2004
> ludecrit : Merci ;-) Mais j'espère tout de même que l'on peut être artiste sans être souffrant, non, vraiment ? > racontards : Nous sommes bien d'accord, ce n'est pas la maladie qui fait l'artiste ! Mais ce qui m'intéressait avec cette histoire est que certains rares de ces gens là ont "profité" de leur séjour au sanatorium, cette bulle hors de l'activité, pour laisser naître cette passion créatrice. > 2pasag : Oui la pauvreté ne fait pas l'artiste, même si elle y est liée de fait assez souvent. > brio : Une nouvelle piste à creuser !!! > Brain trust : Sûr, il faudrait sortir de l'image de l'artiste imposée par les romantiques du XIXe, et leur mise en scène. > la Bostella, dansons là!!! : Tu manques pas d'air ! ;-D > Shüenn : J'adoooore Pa Kin !!!!!!! Je ne connais pas celui que tu cites, va falloir que je m'y colle ;-)
en tous les cas j'aime ce texte