Vierge en folie et piété mariale
lesyeuxsanspaupieres | 14
| 8/15/2004
c pas kool 2 se mokr du pp
Tu es fondamentaliste?
http:// : Loin de moi l'idée de se moquer de ce type dont la résistance focerait presuqe l'admiration ! En revanche je le trouve réellement enfermé dans un discours visant à nier la temporalité de l'église pour tout le "social" et "l'humain" alors qu'il y plong à deux mains quand il sagit des questions politiques !
Alex : Moooooi ?! Uniquement de la perception et des actes cognitifs ;-))))
Alex : Moooooi ?! Uniquement de la perception et des actes cognitifs ;-))))
Dans 19 siècle, qui se souviendra encore de toi ?
> D : Personne bien sûr. C'est pas simple à vivre d'ailleurs. Non pas tant pour la célébrité (car les morts s'en foutent j'imagine) que pour la durée ...
Pour moi, 39 ans n'est pas assez, là, maintenant, et en fait c'est le problème du terme qui nous gâche tout. Marie s'en serait allé durant l'Assomption. A ce jour on pourrait même dire qu'elle serait la seule pour laquelle son fiston aurait tenu parole.
Nous attendons tous. Mais ce n'est pas une raison pour nous "fourguer un cheval mort" ...
Pour moi, 39 ans n'est pas assez, là, maintenant, et en fait c'est le problème du terme qui nous gâche tout. Marie s'en serait allé durant l'Assomption. A ce jour on pourrait même dire qu'elle serait la seule pour laquelle son fiston aurait tenu parole.
Nous attendons tous. Mais ce n'est pas une raison pour nous "fourguer un cheval mort" ...
Moi j'aime bien la figure de Marie.
Tu reproches aux chrétiens de s'éloigner d'une lecture stricte de la Bible pour développer certains points?
Tu reproches aux chrétiens de s'éloigner d'une lecture stricte de la Bible pour développer certains points?
> Alex : Je ne "reproche" rien aux chrétiens, stricto sensu. Je n'ai pas la hargne d'un Luther. En revanche je trouve, ppour simplifier, que le christianisme se crispe sur sa propre histoire ... postérieure à sa création. Et qu'il sagit dès lors plus de conservatisme que de spiritualité.
Je pense que le message des premiers chrétiens est porteur de valeurs fortes : pauvreté, kérygme, partage, amour, eschatologie ... et il me semble que l'église moderne délaisse les valeurs "humaines", les valeurs de proximité, les valeurs du "chrétien d'en bas" et se défend elle-même, se promeut elle-même, se justifie elle-même sur la base des valeurs théologiques --> par nature inconnaissables.
Voilà. Il est tard et je le dis vite mais j'espère que c'est un peu plus clair comme ça ;)
Je pense que le message des premiers chrétiens est porteur de valeurs fortes : pauvreté, kérygme, partage, amour, eschatologie ... et il me semble que l'église moderne délaisse les valeurs "humaines", les valeurs de proximité, les valeurs du "chrétien d'en bas" et se défend elle-même, se promeut elle-même, se justifie elle-même sur la base des valeurs théologiques --> par nature inconnaissables.
Voilà. Il est tard et je le dis vite mais j'espère que c'est un peu plus clair comme ça ;)
Ceux qui ont rapporté les propos qui font aujourd'hui les textes religieux d'une bonne messe des familles vivaient à une époque où la femme n'avait pas vraiment le droit de citer.
D'ailleurs aujourd'hui... (bon, préfère me taire).
Mais il fallait bien justifier l'arrivée extraordinaire du messie ('mais non', promis à la prochaine je sors) autrement qu'avec Roswel qui n'existait pas encore.
Ce n'est que bien après que Marie pris des proportions (aucun rapport avec les mensurations de Claudia Schiffer) autres.
Enfin, c'est un avis.
De là à penser que la Bible est mysogyne (rooo, c'est pas bô ce que je dis là avec mon éducation chrétienne...).
Bref.
>D: dis donc, tu pourrais signer Daniel, tout le monde t'as reconnu.
D'ailleurs aujourd'hui... (bon, préfère me taire).
Mais il fallait bien justifier l'arrivée extraordinaire du messie ('mais non', promis à la prochaine je sors) autrement qu'avec Roswel qui n'existait pas encore.
Ce n'est que bien après que Marie pris des proportions (aucun rapport avec les mensurations de Claudia Schiffer) autres.
Enfin, c'est un avis.
De là à penser que la Bible est mysogyne (rooo, c'est pas bô ce que je dis là avec mon éducation chrétienne...).
Bref.
>D: dis donc, tu pourrais signer Daniel, tout le monde t'as reconnu.
"Vierge en Folie"
Mon "Dieu", quel titre ?!
Mais, -malgré les textes- les dimensions différentes accordées à Dieu, Jesus, Marie, et tous les Saints ont beaucoup évolué dans l'histoire.
Le fait est que les hommes (et femmes), et notamment les hommes d'église (les femmes y ont peu de pouvoir) utilisent les textes et les symboles des uns ou des autres pour soulilgner leur propre doctrine.
C'est vrai dans tous les domaines. Même Mozart a été totalement oublié après sa mort, avant d'être redécouvert.
Mon "Dieu", quel titre ?!
Mais, -malgré les textes- les dimensions différentes accordées à Dieu, Jesus, Marie, et tous les Saints ont beaucoup évolué dans l'histoire.
Le fait est que les hommes (et femmes), et notamment les hommes d'église (les femmes y ont peu de pouvoir) utilisent les textes et les symboles des uns ou des autres pour soulilgner leur propre doctrine.
C'est vrai dans tous les domaines. Même Mozart a été totalement oublié après sa mort, avant d'être redécouvert.
Un peu de grain à moudre en plus (2 articles lu dans ibé ce week end).
Le roman ésotérico-religieux «Da Vinci Code», qui fait un carton à travers le monde, embarrasse l'Eglise.
Par Edouard LAUNET
samedi 14 août 2004 (Liberation - 06:00)
Sainte Marie Mère de Dieu, reviens ! Ils sont devenus fous. Cet été, les plages françaises sont sous les pavés. Et ces pavés, ce sont les 380 000 exemplaires du roman Da Vinci Code écoulés depuis mars par l'éditeur J.-C. Lattès. Un carton comme on en voit peu. Et le phénomène est planétaire. Depuis sa sortie aux Etats-Unis l'an dernier, ce thriller ésotérico-religieux signé par l'Américain Dan Brown s'est déjà multiplié à huit millions d'exemplaires en ce bas monde. Mieux : les thèses développées dans le bouquin ont obligé l'Eglise catholique américaine à réagir (1).
Complot.
Résumons les 570 pages à la hache : Jésus couchait avec Marie-Madeleine, ils ont eu une descendance, Marie était la véritable chef de l'Eglise des origines et, tenez-vous bien, Léonard de Vinci, Victor Hugo et Jean Cocteau étaient au courant !!! Mais, bien sûr, il y a eu un vaste complot de l'Eglise et des hommes pour étouffer l'affaire et renvoyer les femmes à leurs foyers. Le tout servi comme un jeu de piste, avec une louche d'Opus Dei et une pincée de Saint Graal, par un auteur qui fait mine d'être dupe de ses thèses romanesques. «Mon espoir en écrivant ce roman était qu'il serve de catalyseur à un débat sur la foi, la religion et l'histoire», affirme sans rire Dan Brown. Son voeu a été exaucé, sauf que les lecteurs semblent avoir été surtout séduits par ses théories du complot. Il y a même désormais des «Da Vinci Code tours» pour visiter les grands lieux du roman : le Louvre et Saint-Sulpice à Paris, la Chapelle de Rosslyn et la Temple Church en Grande-Bretagne, entre autres.
Jésus qui couche ? Le rôle des femmes dans l'Eglise effacé a posteriori par une révision occulte de l'histoire ? Les déesses gommées au profit des dieux ? L'Eglise catholique de France s'attendait à un déluge de réactions, comme ce qui se produit aux Etats-Unis depuis un an. Or non, affirme un porte-parole de la Conférence des évêques de France. «Nous avons été étonnés par le peu de questions que ce livre a suscitées. Il n'est finalement considéré que comme une oeuvre de fiction, il n'a pas plus d'importance que ça.»
Précédent.
Il est vrai que les évêques ont d'autres chats à fouetter en ces journées de visite du Pape. Il est vrai aussi que les réécritures romanesques de la vie de Jésus, la France en a déjà vu passer pas mal. Par exemple celle de Gérald Messadié, dont l'ouvrage l'Homme qui devint Dieu (Robert Laffont, 1988) s'est vendu à deux millions d'exemplaires dans le monde. C'est l'histoire d'un Jésus comme vous et moi. En 2002, Messadié rebelotait avec l'Affaire Marie-Madeleine (chez J.-C. Lattès, déjà), qui, bien avant le Da Vinci Code, évoquait une liaison entre Jésus et Marie de Magdala. D'ailleurs, pour Gérald Messadié, pas de doute, son livre fait partie des sources de Dan Brown. «Sauf que son bouquin à lui est un tissu d'âneries», ajoute l'auteur français, énumérant les mille et une bourdes qui se seraient glissées dans le Da Vinci Code. Messadié assure s'appuyer, lui, sur des études exégétiques sérieuses : les siennes. Messadié sera de la rentrée littéraire avec Et si c'était lui ? (L'Archipel) : Jésus revient sur Terre aujourd'hui, et se préoccupe de politique. On ne sait si Marie-Madeleine sera à nouveau de la partie, ni d'ailleurs de quel parti.
Quant à Dan Brown, il travaille actuellement sur son cinquième roman, qui devrait sortir aux Etats-Unis à l'automne 2005. Sujet : les francs-maçons. C'est clair, ce gars-là veut devenir vraiment riche.
Par Jacky DURAND
samedi 14 août 2004 (Liberation - 06:00)
Après Jésus il y a dix ans, Jacques Duquesne vient de publier Marie (Plon). Selon le journaliste et écrivain, «il existe un mystère nommé Marie, qu'il faut tenter d'éclairer».
Pourquoi Jean Paul II manifeste-t-il un tel attachement à Marie ?
C'est un attachement personnel. Le pape est polonais. Traditionnellement, ce pays est très attaché à Marie. En outre, Jean Paul II a dit qu'il avait été sauvé par Marie lors de la tentative d'attentat d'Ali Agça, le 13 mai 1981. La main de la mère de Dieu a détourné la balle, selon le pape. Au cours du concile Vatican II, Karol Wojtyla fit partie d'un groupe d'évêques qui demandaient qu'un texte particulier soit consacré à Marie pour la déclarer corédemptrice sauvant le monde, en la situant quasiment au même rang que Jésus. Cela provoqua une crise majeure. Les pères du Concile refusèrent de lui donner ce titre.
Comment expliquer l'engouement pour la Vierge ?
D'une part, il y a une pression populaire d'une partie des fidèles qui sont plus enclins à exprimer leur dévotion pour Marie que pour Dieu le Père, Jésus ou le Saint-Esprit. L'Eglise a parfois freiné ce courant populaire. Mais quand les gens demandent des miracles à Marie, l'Eglise ne peut pas dire non. D'autre part, depuis le XIXe siècle, on fait dire à Marie des choses qui sont plutôt de droite. Elle a été confisquée par un mouvement de droite.
Depuis le dogme de l'Immaculée Conception ?
L'Immaculée Conception, c'est l'idée que Marie a été mise hors du destin commun de l'humanité, exclue du péché originel. En 1854, Pie IX proclame ce dogme au moment où les partisans de l'unité italienne veulent s'emparer des Etats pontificaux. Le pape réaffirme ainsi son autorité spirituelle, alors qu'il est en danger. On ne peut mettre en doute sa sincérité, mais on peut remarquer la coïncidence.
Dans votre livre, vous vous en prenez aux promoteurs de la virginité de Marie...
On a spiritualisé, désincarné Marie. Dans les premiers siècles après la naissance de Jésus, le christianisme s'est heurté à la culture grecque, qui méprisait le corps. Dans ces circonstances, il était bien difficile de faire croire à l'incarnation, un dieu fait homme. Ce mépris de la chair s'est traduit par la conception virginale de Marie.
Marie est présentée comme la mère du Messie. Pourquoi présentez-vous son rôle comme moderne ?
Au début, elle supporte mal les conceptions critiques de Jésus sur le judaïsme. Mais, finalement, elle accepte que son fils soit un révolutionnaire. Marie est une femme moderne dans le sens où elle a bien voulu remettre en cause la tradition.
Le pape est-il proche de cette femme «moderne» ?
Le pape est un homme très complexe. Il a des côtés très avant-gardistes, et très conservateurs aussi. Au sujet de Marie, il serait emporté par un mouvement plutôt conservateur. Mais, au lieu d'empêcher les femmes de prêcher, il ferait mieux d'interdire qu'on se traîne à genoux dans les sanctuaires mariaux.
Pourquoi le pape revient-il à Lourdes après son pèlerinage de 1983 ?
C'est sa piété personnelle qui le fait revenir à Lourdes. Ce 150e anniversaire du dogme de l'Immaculée Conception et la célébration du dogme de l'Assomption proclamé en 1950 ont été les étapes d'une quasi-déification de Marie. Il y a une tendance à revenir au culte originel de la déesse mère.
Le roman ésotérico-religieux «Da Vinci Code», qui fait un carton à travers le monde, embarrasse l'Eglise.
Par Edouard LAUNET
samedi 14 août 2004 (Liberation - 06:00)
Sainte Marie Mère de Dieu, reviens ! Ils sont devenus fous. Cet été, les plages françaises sont sous les pavés. Et ces pavés, ce sont les 380 000 exemplaires du roman Da Vinci Code écoulés depuis mars par l'éditeur J.-C. Lattès. Un carton comme on en voit peu. Et le phénomène est planétaire. Depuis sa sortie aux Etats-Unis l'an dernier, ce thriller ésotérico-religieux signé par l'Américain Dan Brown s'est déjà multiplié à huit millions d'exemplaires en ce bas monde. Mieux : les thèses développées dans le bouquin ont obligé l'Eglise catholique américaine à réagir (1).
Complot.
Résumons les 570 pages à la hache : Jésus couchait avec Marie-Madeleine, ils ont eu une descendance, Marie était la véritable chef de l'Eglise des origines et, tenez-vous bien, Léonard de Vinci, Victor Hugo et Jean Cocteau étaient au courant !!! Mais, bien sûr, il y a eu un vaste complot de l'Eglise et des hommes pour étouffer l'affaire et renvoyer les femmes à leurs foyers. Le tout servi comme un jeu de piste, avec une louche d'Opus Dei et une pincée de Saint Graal, par un auteur qui fait mine d'être dupe de ses thèses romanesques. «Mon espoir en écrivant ce roman était qu'il serve de catalyseur à un débat sur la foi, la religion et l'histoire», affirme sans rire Dan Brown. Son voeu a été exaucé, sauf que les lecteurs semblent avoir été surtout séduits par ses théories du complot. Il y a même désormais des «Da Vinci Code tours» pour visiter les grands lieux du roman : le Louvre et Saint-Sulpice à Paris, la Chapelle de Rosslyn et la Temple Church en Grande-Bretagne, entre autres.
Jésus qui couche ? Le rôle des femmes dans l'Eglise effacé a posteriori par une révision occulte de l'histoire ? Les déesses gommées au profit des dieux ? L'Eglise catholique de France s'attendait à un déluge de réactions, comme ce qui se produit aux Etats-Unis depuis un an. Or non, affirme un porte-parole de la Conférence des évêques de France. «Nous avons été étonnés par le peu de questions que ce livre a suscitées. Il n'est finalement considéré que comme une oeuvre de fiction, il n'a pas plus d'importance que ça.»
Précédent.
Il est vrai que les évêques ont d'autres chats à fouetter en ces journées de visite du Pape. Il est vrai aussi que les réécritures romanesques de la vie de Jésus, la France en a déjà vu passer pas mal. Par exemple celle de Gérald Messadié, dont l'ouvrage l'Homme qui devint Dieu (Robert Laffont, 1988) s'est vendu à deux millions d'exemplaires dans le monde. C'est l'histoire d'un Jésus comme vous et moi. En 2002, Messadié rebelotait avec l'Affaire Marie-Madeleine (chez J.-C. Lattès, déjà), qui, bien avant le Da Vinci Code, évoquait une liaison entre Jésus et Marie de Magdala. D'ailleurs, pour Gérald Messadié, pas de doute, son livre fait partie des sources de Dan Brown. «Sauf que son bouquin à lui est un tissu d'âneries», ajoute l'auteur français, énumérant les mille et une bourdes qui se seraient glissées dans le Da Vinci Code. Messadié assure s'appuyer, lui, sur des études exégétiques sérieuses : les siennes. Messadié sera de la rentrée littéraire avec Et si c'était lui ? (L'Archipel) : Jésus revient sur Terre aujourd'hui, et se préoccupe de politique. On ne sait si Marie-Madeleine sera à nouveau de la partie, ni d'ailleurs de quel parti.
Quant à Dan Brown, il travaille actuellement sur son cinquième roman, qui devrait sortir aux Etats-Unis à l'automne 2005. Sujet : les francs-maçons. C'est clair, ce gars-là veut devenir vraiment riche.
Par Jacky DURAND
samedi 14 août 2004 (Liberation - 06:00)
Après Jésus il y a dix ans, Jacques Duquesne vient de publier Marie (Plon). Selon le journaliste et écrivain, «il existe un mystère nommé Marie, qu'il faut tenter d'éclairer».
Pourquoi Jean Paul II manifeste-t-il un tel attachement à Marie ?
C'est un attachement personnel. Le pape est polonais. Traditionnellement, ce pays est très attaché à Marie. En outre, Jean Paul II a dit qu'il avait été sauvé par Marie lors de la tentative d'attentat d'Ali Agça, le 13 mai 1981. La main de la mère de Dieu a détourné la balle, selon le pape. Au cours du concile Vatican II, Karol Wojtyla fit partie d'un groupe d'évêques qui demandaient qu'un texte particulier soit consacré à Marie pour la déclarer corédemptrice sauvant le monde, en la situant quasiment au même rang que Jésus. Cela provoqua une crise majeure. Les pères du Concile refusèrent de lui donner ce titre.
Comment expliquer l'engouement pour la Vierge ?
D'une part, il y a une pression populaire d'une partie des fidèles qui sont plus enclins à exprimer leur dévotion pour Marie que pour Dieu le Père, Jésus ou le Saint-Esprit. L'Eglise a parfois freiné ce courant populaire. Mais quand les gens demandent des miracles à Marie, l'Eglise ne peut pas dire non. D'autre part, depuis le XIXe siècle, on fait dire à Marie des choses qui sont plutôt de droite. Elle a été confisquée par un mouvement de droite.
Depuis le dogme de l'Immaculée Conception ?
L'Immaculée Conception, c'est l'idée que Marie a été mise hors du destin commun de l'humanité, exclue du péché originel. En 1854, Pie IX proclame ce dogme au moment où les partisans de l'unité italienne veulent s'emparer des Etats pontificaux. Le pape réaffirme ainsi son autorité spirituelle, alors qu'il est en danger. On ne peut mettre en doute sa sincérité, mais on peut remarquer la coïncidence.
Dans votre livre, vous vous en prenez aux promoteurs de la virginité de Marie...
On a spiritualisé, désincarné Marie. Dans les premiers siècles après la naissance de Jésus, le christianisme s'est heurté à la culture grecque, qui méprisait le corps. Dans ces circonstances, il était bien difficile de faire croire à l'incarnation, un dieu fait homme. Ce mépris de la chair s'est traduit par la conception virginale de Marie.
Marie est présentée comme la mère du Messie. Pourquoi présentez-vous son rôle comme moderne ?
Au début, elle supporte mal les conceptions critiques de Jésus sur le judaïsme. Mais, finalement, elle accepte que son fils soit un révolutionnaire. Marie est une femme moderne dans le sens où elle a bien voulu remettre en cause la tradition.
Le pape est-il proche de cette femme «moderne» ?
Le pape est un homme très complexe. Il a des côtés très avant-gardistes, et très conservateurs aussi. Au sujet de Marie, il serait emporté par un mouvement plutôt conservateur. Mais, au lieu d'empêcher les femmes de prêcher, il ferait mieux d'interdire qu'on se traîne à genoux dans les sanctuaires mariaux.
Pourquoi le pape revient-il à Lourdes après son pèlerinage de 1983 ?
C'est sa piété personnelle qui le fait revenir à Lourdes. Ce 150e anniversaire du dogme de l'Immaculée Conception et la célébration du dogme de l'Assomption proclamé en 1950 ont été les étapes d'une quasi-déification de Marie. Il y a une tendance à revenir au culte originel de la déesse mère.
il faut renoncer enfin à définer
une seule réligion "UN SEUL DIEU"
(barbu noir ou barbu blanc etc.....)
quelle honte quel indice :
Jésus a été meurtrié pour l´idée d´un Messias défini, mieux...
et il meurt encore et encore chaque jour
à et autour de Jérusalem
en Sudan en Irac et chez nous.......
les MALS humains sont assez définis et évidents
pour les éviter enfin :
l´intolerance l´égoisme
l´avidité insatiable immodeste
manque de respect
manque d´amour
une liste sans fin......................
une seule réligion "UN SEUL DIEU"
(barbu noir ou barbu blanc etc.....)
quelle honte quel indice :
Jésus a été meurtrié pour l´idée d´un Messias défini, mieux...
et il meurt encore et encore chaque jour
à et autour de Jérusalem
en Sudan en Irac et chez nous.......
les MALS humains sont assez définis et évidents
pour les éviter enfin :
l´intolerance l´égoisme
l´avidité insatiable immodeste
manque de respect
manque d´amour
une liste sans fin......................
l´intolerance l´égoisme
l´avidité insatiable immodeste
manque de respect
manque d´amour
une liste sans fin......................
C ce que je découvre dans toutes les religions, alors que je devrais y découvrir l'inverse.
Bah c pas grave tout cela je ne suis pas croyant, ça ne m'emp^che pas d'avoir un idéal de vie désirant respecter toutes et tous quelque soit ses convictions...
l´avidité insatiable immodeste
manque de respect
manque d´amour
une liste sans fin......................
C ce que je découvre dans toutes les religions, alors que je devrais y découvrir l'inverse.
Bah c pas grave tout cela je ne suis pas croyant, ça ne m'emp^che pas d'avoir un idéal de vie désirant respecter toutes et tous quelque soit ses convictions...
mais oui
on voit bien
le mal est universel et humain
l´enfer est s e l f - m a d e !!!
l´enfer est tellement é v i d e n t
qu´il est même preuve de son contraire
vraiment vraie preuve du divin.....
C´est etrange mais je me rappelle que
point en lisant "huis clos" de Sartre
je m´ai retrouvé vraiment "croyant"....
Il y a une petite histoire qui explique TOUT :
STP 2pasag sage écoute :
" A big tough samurai once went to see a little monk.
`Monk´he said, in a voice accustomed to instant obedience,
`teach me about heaven and hell ! ´
The monk looked up at this mighty worrior and replied
with utter disdain `Teach you about heaven and hell ?
I couldn´t teach you about anything. You are dirty.
You smell. Your blade is rusty. You are a disgrace,
an embarrasment to the samurai class. Get out of my sight !
I can´t stand you !!! "
The samurai was furious. He shook, got all red in the face,
was speechless with rage. He pulled out his sword and raised
it above him preparing to slay the monk.
`That´s hell ´, said the monk softly.
The samurai was overwhelmed. The compassion and
surrender of this little man who had offered his life to give
this teaching to show him hell ! He slowly put down his sword,
filled with gratitude, and suddenly peaceful.
`And that´s heaven ´, said the monk softly. "
on voit bien
le mal est universel et humain
l´enfer est s e l f - m a d e !!!
l´enfer est tellement é v i d e n t
qu´il est même preuve de son contraire
vraiment vraie preuve du divin.....
C´est etrange mais je me rappelle que
point en lisant "huis clos" de Sartre
je m´ai retrouvé vraiment "croyant"....
Il y a une petite histoire qui explique TOUT :
STP 2pasag sage écoute :
" A big tough samurai once went to see a little monk.
`Monk´he said, in a voice accustomed to instant obedience,
`teach me about heaven and hell ! ´
The monk looked up at this mighty worrior and replied
with utter disdain `Teach you about heaven and hell ?
I couldn´t teach you about anything. You are dirty.
You smell. Your blade is rusty. You are a disgrace,
an embarrasment to the samurai class. Get out of my sight !
I can´t stand you !!! "
The samurai was furious. He shook, got all red in the face,
was speechless with rage. He pulled out his sword and raised
it above him preparing to slay the monk.
`That´s hell ´, said the monk softly.
The samurai was overwhelmed. The compassion and
surrender of this little man who had offered his life to give
this teaching to show him hell ! He slowly put down his sword,
filled with gratitude, and suddenly peaceful.
`And that´s heaven ´, said the monk softly. "
Avec pour héros un Jésus pantocrator qui nous reviendrait, Gérald Messadié signe un roman efficace qui ravive la prophétie de Malraux et donne corps aux paroles humanistes des Evangiles
- avec une insolence qui n'est pas sans rappeler les Evangiles.
Gérald Messadié se languit du Messie, alors il ose tout, à l'aune de ses grandes désillusions sur la nature humaine :
« Jamais, au cours de mes trois quarts de siècle d'existence, je n'ai autant ressenti le besoin d'un retour de Jésus sur cette terre.
C'est ce besoin qui m'a dicté Et si c'était lui? ... Pourquoi ce titre? Parce que cette planète aveuglée par le fanatisme, l'esprit de lucre et le culte de l'immaturité narcissique,
ne reconnaîtrait sans doute pas l'homme qu'elle prétend révérer. L'accueil qu'elle réserverait à son esprit d'élévation et d'ouverture ne serait pas meilleur que jadis.
De Karachi à Paris et New York, ils douteraient tous de son identité. Je l'ai d'abord fait venir dans un pays islamique pour qu'il rappelle à l'Islam les paroles de son prophète :
"Allez dire aux chrétiens que nous reconnaissons leurs Écritures et que leur Dieu est le nôtre". D'ou la réception violente qui Lui sera faite et les péripéties qui s'ensuivent.
Mais la réaction ne sera pas moins spectaculaire à Paris et à New York. »
Une lecture à ne pas négliger surtout !!
- avec une insolence qui n'est pas sans rappeler les Evangiles.
Gérald Messadié se languit du Messie, alors il ose tout, à l'aune de ses grandes désillusions sur la nature humaine :
« Jamais, au cours de mes trois quarts de siècle d'existence, je n'ai autant ressenti le besoin d'un retour de Jésus sur cette terre.
C'est ce besoin qui m'a dicté Et si c'était lui? ... Pourquoi ce titre? Parce que cette planète aveuglée par le fanatisme, l'esprit de lucre et le culte de l'immaturité narcissique,
ne reconnaîtrait sans doute pas l'homme qu'elle prétend révérer. L'accueil qu'elle réserverait à son esprit d'élévation et d'ouverture ne serait pas meilleur que jadis.
De Karachi à Paris et New York, ils douteraient tous de son identité. Je l'ai d'abord fait venir dans un pays islamique pour qu'il rappelle à l'Islam les paroles de son prophète :
"Allez dire aux chrétiens que nous reconnaissons leurs Écritures et que leur Dieu est le nôtre". D'ou la réception violente qui Lui sera faite et les péripéties qui s'ensuivent.
Mais la réaction ne sera pas moins spectaculaire à Paris et à New York. »
Une lecture à ne pas négliger surtout !!
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