Je me demande combien de livres achetés sont lus

C'est rassurant, pour un écrivain, pour moi, d'imaginer que mes livres ne seront jamais lus, je peux donc écrire ce que je veux, en prenant la précaution de mettre un titre pourri :-))
Heureusement qu'il y a des élèves de prépa pour acheter ET lire une bonne quinzaine de livres chaque mois !!!

Juste ! Les jeunes étudiants et les retraitées paisibles sont les seuls amis des écrivains ;-)

C'est bizarre, je pensais à la même chose ce soir...
C'est sûr qu'il y en a beaucoup qui ne lisent pas ce qu'ils achètent... mais tant qu'il y aura des gens pour lire vraiment, c'est ça l'essentiel, non?

Hmmm, certes. Mais vois quel sens cela peut avoir pour un éditeur de ramer des mois durant pour sortir un livre que mille personnes seulement achèteront, parmi lesquelles seulement cinq cent l'ouvriront parmi lesquelles seulement 43 l'aimeront !
Ca me torture un brin.

C'est le truc de beaucoup d'écrivains pourtant. Mieux vaut avoir peu de lecteurs mais qui comprennent et développent avec l'oeuvre une affinité intime qu'une légion de lecteurs qui lisent la même chose parce que tout le monde le lit...

Ouaip? mais les écrivains qui vendront 200 bouquins, je suis pas sûr qu'ils parviennent à vivre de leur plume, ni que leurs éditeurs auront envie de continuer à les publier?
Cette rentrée août-septembre paraissent 691 nouveautés en littérature (sans compter les livres de poche). Et du peu que j'ai butiné sur les blogs, je n'entends guère parler de littérature ou bien trop souvent des mêmes auteurs....
Ma question demeure : on sait qui écrit les livres, mais qui les lit encore ??? ;-)

Toi :-)
Et moi, un jour...

Oui ? ;-)
Une fois j'avais lu une nouvelle pas très bien écrite mais plaisante. Un écrivain sort un livre. Dans chaque exemplaire imprimé se trouve une sorte de mouchard qui l'avertit dès que le bouquin est ouvert. Au début, il regarde tout ça sur un immense panneau où clignotent les diodes pour chaque livre, puis peu à peu toutes s'éteignent et l'écrivain vieillit en constatant que presque plus personne ne le lit. Puis seule demeure une diode. Le type vieillit etc, mais à la veille de sa mort demeure une loupiote témoignant qu'un livre de lui est encore ouvert! Les pompiers qui récupèrent son corps X semaines après sa mort, en montant au grenier, trouvent un livre ouvert, à demi rongé par les rats.
Hé hé !
Pas si mal vu ;-)
Je crois que le type pourtant n'a jamais réussi à la publier.
(Suffit pas d'avoir une idée, même bonne)

pendant que moi je me tape un Nobel d'?conomie... pouark. Bonne pioche, lorsque j'ai vu "Oulipo" au dos. Je l'ai pris!