...Et qui touche effectivement notre fibre artistique. Parce que l'on ne veut plus mourir pour des idées qui toutes sonnent creux, nous nous sommes en effet éparpillés dans la poussière du futile. Il n' y a plus d'écoles de pensée ou de cénacles artistiques pour rassembler nos forces. Les blogs eux-mêmes sont l'écume de ce qui nous reste de création. Toujours tournés sur nous-mêmes, toujours plus... Ce que tu évoques si justement est à mon avis surtout sensible depuis une trentaine d'années, et j'ai comme l'impression que c'est loin d'être fini.
Thibaut
| 5/6/2004
Je ne sais que penser autant je suis d'accord autant je n'ai jamais de ma vie visiter les expositions qui bien que grand public m'ont permis de voir des oeuvres que jamais je n'aurai pu admirer. J'ai le sentiment que l'art et surtout la culture s'est démocratisé avec l'arrivée de la gauche tout au moins en France en 1981 avec Jacques Lang mais dans le m^me temps tout devenant art qu'est t-il devenu ?
Merci pour tes notes elles conduisent à la reflexion.
2pasag
| 5/7/2004
> Thibaut : J'aime assez cette idée d'écume... Oui, une simple mousse du maelström gigantesque qui se déhire au dehors. En Europe, les deux guerres mondiales puis la folie soviétique ont bien sûr pesé lourd... > 2pasag : Oui, il existe sûrement une "disponibilité" d'un vaste corpus artistique. Mais, pour prendre juste l'exemple de la peinture, au-delà du Surréalisme, quoi ? Des tâtonements, du pop-art, et la longue dérive trouduculiste qui mène jusqu'à ce jour.