Un "non" très politique et généreux
lesyeuxsanspaupieres | 10
| 4/29/2005
Pas mieux...Je suis persuadé que la plupart des gens savent que le traité en l'état présente un risque mais il y a sans doute un côté "maso-résigné" en chacun de nous. "De toute façon tout ira de plus en plus en mal alors autant y passer tout de suite" ou quelquechose dans ce goût là...Je crois que nous ne réalisons pas encore à quel point que ce que nous vivons aujourd'hui avec cette "campagne" est une attaque contre la démocratie partcipative (si on admet qu'elle existe bien sûr...)Une intervention de Chirac devient dans la bouche de tous les médias confondus " une prestation". On fait culpabiliser les partisans du non en les accusant de la future mise au placard de la France. Un avion qui décolle devient une "fierté européenne" et j'en passe. Halte à la manipulation! Je me demande à quel moment le peuple va réagir.
Enfin quelqu'un qui parle juste, c'est dommage de devoir venir sur u-blog pour avoir des avis comme celui ci.
Votez non camarades. ^^
Votez non camarades. ^^
Voici la réponse que j'ai faite cet AM à un bloggeur qui appelait au oui de gauche!!!!
Et "cerise sur le gateau", ce soir Chirac félicite officiellement Jospin de son intervention... On marche sur la tête!
"Vous dites plaider pour un oui de gauche mais, je ne vois dans « votre plaidoirie » aucun argument. Et ce n?est pas ceux de « l?homme de l?île de Ré » bien pauvres au demeurant qui me convaincront.
Nous nous trouvons actuellement devant 4 « cas de figure » :
- Le oui de droite (normal) dont je peux comprendre, en essayant de me placer dans leur optique, l?argumentaire sans le partager et même en le combattant.
- Le NON de droite, très poujadiste, qui trouve donc une résonance, par un thème ou un autre, dans chaque français.
- Le oui de gauche, en vérité bien pauvre en argumentation, sinon à reprendre et répéter les mêmes antiennes que les tenants du oui de droite. Le seul homme de gauche, partisan du oui et ayant tenu un discours intelligent est Jacques DELORS, mais il n?a pas vraiment parlé de politique mais plutôt d?humanisme.
- Le NON de gauche dont la plupart des éléments parlent à ma sensibilité politique, à mon sens citoyen, à ma conception de l?EUROPE POUR LES HOMMES et non pour les « marchands » qu?ils soient de soupe ou de tapis.
Et juste une question d?ordre général :
Sachant que nos gouvernants nous assurent qu?avec « cette constitution » l?Europe parlerait d?une « seule voix », si cette « constitution » avait été adoptée il y a 2 ans :
Les soldats allemands, italiens et polonais seraient-ils restés chez eux ?
Ou bien les soldats français (nos fils, nos frères) se feraient-ils actuellement tuer en IRAQ dans une guerre qui n?a rien à voir avec l?Europe?
Et oui, cela demande réflexion?"
Cordialement
MARDEN
Et "cerise sur le gateau", ce soir Chirac félicite officiellement Jospin de son intervention... On marche sur la tête!
"Vous dites plaider pour un oui de gauche mais, je ne vois dans « votre plaidoirie » aucun argument. Et ce n?est pas ceux de « l?homme de l?île de Ré » bien pauvres au demeurant qui me convaincront.
Nous nous trouvons actuellement devant 4 « cas de figure » :
- Le oui de droite (normal) dont je peux comprendre, en essayant de me placer dans leur optique, l?argumentaire sans le partager et même en le combattant.
- Le NON de droite, très poujadiste, qui trouve donc une résonance, par un thème ou un autre, dans chaque français.
- Le oui de gauche, en vérité bien pauvre en argumentation, sinon à reprendre et répéter les mêmes antiennes que les tenants du oui de droite. Le seul homme de gauche, partisan du oui et ayant tenu un discours intelligent est Jacques DELORS, mais il n?a pas vraiment parlé de politique mais plutôt d?humanisme.
- Le NON de gauche dont la plupart des éléments parlent à ma sensibilité politique, à mon sens citoyen, à ma conception de l?EUROPE POUR LES HOMMES et non pour les « marchands » qu?ils soient de soupe ou de tapis.
Et juste une question d?ordre général :
Sachant que nos gouvernants nous assurent qu?avec « cette constitution » l?Europe parlerait d?une « seule voix », si cette « constitution » avait été adoptée il y a 2 ans :
Les soldats allemands, italiens et polonais seraient-ils restés chez eux ?
Ou bien les soldats français (nos fils, nos frères) se feraient-ils actuellement tuer en IRAQ dans une guerre qui n?a rien à voir avec l?Europe?
Et oui, cela demande réflexion?"
Cordialement
MARDEN
Bonjour,
Je dois avouer que tout ceci me laisse perplexe.
Je n'ai pas une culture politique très developpée et je ne vote jamais pour un parti mais pour le programme qui me semble répondre de la manière la plus adaptée aux problèmes du moment ; c'est dire si droite,gauche ou milieu sont de notions qui n'ont pas de sens (tout au moin pour moi).
En ce qui concerne les politiques engagés pour le non on constate que tous (sans exception) on le désir personnel d'être calife à la place du calif : Etonnant non !
Pour ceux engagé sur le oui, c'est plus facile, ils doivent seulement s'agripper à leurs positions en espèrant que ca tienne.
En fait il n'y pas de oui ou de non de groite/gauche ou d'ailleurs il y a votre vote un point c'est tout.
Oublions donc ces zozos et pensons par nous même, je suis sur que c'est possible.
En ce qui concerne le non qui semble ici être votre profession de foi, toutes motivations terchniques ou intimes mise à part, je ne vois pas en comment ne rien faire pourrait faire avancer les choses.
Soit on dit NON et on reste comme aujourd'hui, je crois que vous avez énumérez ci dessus une partie des carences de l'Europe actuelle ; mais si votre choix est de rester assis c'est tout à fait estimable et je respecte videment ce choix.
Soit on dit oui alors on essaye quelque chose de nouveau et ca bouge dans un sens qui, il me semble n'est plus uniquement celui des marchands, sens qui n'a pas encore été exploré (vous l'avez compris c'est mon choix et après m'etre fait ma propre chapelle il est irrevocable)
Cordialement
Jean-Jacques de Beaufort
PS : surtout ne parlons pas de re-négociation (avec 25 gouvernements aussi disparates ca frise le ridicule et l'amémie mentale)
Je dois avouer que tout ceci me laisse perplexe.
Je n'ai pas une culture politique très developpée et je ne vote jamais pour un parti mais pour le programme qui me semble répondre de la manière la plus adaptée aux problèmes du moment ; c'est dire si droite,gauche ou milieu sont de notions qui n'ont pas de sens (tout au moin pour moi).
En ce qui concerne les politiques engagés pour le non on constate que tous (sans exception) on le désir personnel d'être calife à la place du calif : Etonnant non !
Pour ceux engagé sur le oui, c'est plus facile, ils doivent seulement s'agripper à leurs positions en espèrant que ca tienne.
En fait il n'y pas de oui ou de non de groite/gauche ou d'ailleurs il y a votre vote un point c'est tout.
Oublions donc ces zozos et pensons par nous même, je suis sur que c'est possible.
En ce qui concerne le non qui semble ici être votre profession de foi, toutes motivations terchniques ou intimes mise à part, je ne vois pas en comment ne rien faire pourrait faire avancer les choses.
Soit on dit NON et on reste comme aujourd'hui, je crois que vous avez énumérez ci dessus une partie des carences de l'Europe actuelle ; mais si votre choix est de rester assis c'est tout à fait estimable et je respecte videment ce choix.
Soit on dit oui alors on essaye quelque chose de nouveau et ca bouge dans un sens qui, il me semble n'est plus uniquement celui des marchands, sens qui n'a pas encore été exploré (vous l'avez compris c'est mon choix et après m'etre fait ma propre chapelle il est irrevocable)
Cordialement
Jean-Jacques de Beaufort
PS : surtout ne parlons pas de re-négociation (avec 25 gouvernements aussi disparates ca frise le ridicule et l'amémie mentale)
juste une précision : mon "non" n'est pas anti-européen ! je suis très heureux que nos frontières s'abolissent, que les nations s'effacent devant l'UNION, que nous ayons - après-demain - une monnaie commune, une frontière unique, un code juriridique unique etc ?
le "non" n'est pas un refus de l'europe mais l'opposition à une certaine europe qui transforme étrangement nos valeurs en un "liberté, égalité, fraternité, marché" ?
le "non" n'est pas un refus de l'europe mais l'opposition à une certaine europe qui transforme étrangement nos valeurs en un "liberté, égalité, fraternité, marché" ?
[Mais au fond, ne serait-t-ce pas une bonne nouvelle que cette possible victoire du ?non? ]
SIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
SIiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Très joli, le résultat du non, ce soir... on voit bien que l'Europe est lancée sur de bons rails grâce à votre héroïsme
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